La poesia di Biagio Cepollaro

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INDICE

Meditations n°5

Meditations n°9

Meditations n°13

Meditations n°19

Versi nuovi

Tutto questo sparirà

Frammento da 'Dopo tre anni'

Estratti da un'e-mail su 'Fabrica'

Action Poètique, Nouveaux poètes italiens, n° 177, settembre 2004 (pdf)

Da Fabrica, in Paso doble, n°2, Paris.

 

 

Meditations n°5

 

 

Ils y essaient et ils y arrivent

d'abord, la lancent

là, comme boutade, puis le disent

carré, et ils augmentent

la dose

et ils y sont des choses, ils y

sont des décrets aussi

les pins jusqu'à ce que le magnis

en général, se convertisse

en loi forestière

Autrefois on disait à droite est

la vocation

éternelle du capital. Aujourd'hui

mutatis mutandis, tel

quel.

 

 

 

Meditations n°9

 

 

Dans la troisième révolution

industrielle se confondent pour

la troisième

fois les choses et les sous

mouvements d'en dessous ne

semblent plus feroces

ni tels, en se met à raisonner

sur les idées, sauf scriba, qui

entrevoyant, voit d'énormes, de

prodigieuses,

masses d'eau des digues

souterraines, des explosions

des disparitions et la dérive

de nouveaux tas de sable et de

capitaux.

 

 

 

Meditations n° 13

 

C'est que nous ne sommes pas

nous non plus, et disperses de

                    nous fût fait forêt                     

et chacun avec le soi en

plastique equipe la transition

urbaine met à

sa place ce qu'un autre

de nouveau déplace et nous

sommes au téléphone à l'écran

nous sommes aux chiottes aussi

mais sans un lien  je ne dis pas

de classe mais au moins de celui

qui voit la différence

entre la partie

qui est la sienne

et le reste

 

 

 

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Meditations n° 19

 

Par mondes en pourcentages où le

cinquante pour cent du revenu

national va

aux familles qui

ont plus de quatre

millions de lire par mois en

mangeant l'autre moitié du revenu

les trois

quarts restants de toute

la population et cela

quand seul le dix

pour cent tout seul bouffe les

trente cinq pour cent de tout

le revenu

national.

 

 

 

Da Versi Nuovi in Paso doble, n°7-8, Paris.

 

Versi Nuovi

 

 

Enfin je peux commencer à parler

au milieu de la fin de mots, com-

mençons

à faire des distinguo et alors du

bout des pieds remonte l'énergie

et de là aux jambes jusqu'à la taille

 

Ainsi parfois revient douce

la salive

 

à la bouche

 

Et le soir calme dit: pluie!

Et le calme monte du sol afin qu'elle

soi nourrie    

l'intelligence

 

avec le calme alors la pluie tombe

il y en avait tant quand je t'ai dit

respire  respire  respire   je voulais

dire par là  qu'à quarante ans

 

il ne peut pas passer inaperçu ce

malaise de l'occident on ne peut pas

non plus croire à un déluge universel

ils se dévorent ils ne se dévorent pas

 

ils s'aiment aussi

 

Pas le temps de prendre son élan pour

arracher les étoiles

de l'espoir ce sont des choses qui doi-

vent  être à notre portée tu dois

y aller doucement

avec l'espoir

ni la chapelle sixtine ni une voie

dans la tourmente ne sont suffi-

santes

ni le courage de mettre en jeu un

destin de peu

 

nous n'arriverons pas à faire comme

les abeilles dont on dit qu'elles sont

aptes

à couvrir des distances en millions

d'année contrairement à nous qui

ne savons rien

de la survie

 

jetés dans le temps

 

Il pleut il ne pleut pas un peu de

sable sur les vitres di désert rest

expirant du monde il pleut il ne

pleut pas quelques nez écrasés

 

contre les fênetres

 

il doit y avoir une autre sorte de bien

il doit y avoir une autre façon

d'écouler toute cette eau il ya un

commencement ° tout commence-

ment

 

dans l'histoire le bien n'a pas trouvé

son début le bien est ailleurs

 

 

 

 

 

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Da Versi Nuovi in Paso doble, n°9-10, Paris

 

Tout doit disparaitre

 

 

 

 

 

(exercices pasodoblistes)

 

Tout doit disparaître.

 

(C'est en train de disparaître alors que je m'arrête tout

en marchant)

 

débutant parmi ceux qui ont débuté

si cela devait se terminer je me retrouverais

sculpté dans l'origine

 

de toute origine

 

mais il y a eu quelqu'un qui par soustraction fit de la vie

une grande occasion

qui ne sa détacha pas du début

et il fit

de sa maison et des amis

un continu

exercice de réalité

 

à un certain âge on fait le comptes

avec le temps

mais l'histoire non

c'est une babel

de contes intéressés

à enchanter le foules

à mourir

 

à la dame dans le tram je disais qu'il ne fait pas froid

c'est une question de tête

le froid comme presque tout

le reste

mais se plaìndre et dans chaque

chose voir noir

c'est plus fort

 

ensemble ils se tìennent en se donnant des buts et des moyens

en se regardant en chiens de faïence ou simiesque

en s'applaudissant

en grand il arrive

ce que sur le plateau on voit des jeux à prix

l'autre face de la cocagne

c'est une forêt de hargne

 

tu vois pour ça

le monde est si sombre

quand il n'est pas atroce

 

et tu te dis:

il fait chaud

et tu te dis:

il fait froid

 

(du père de anna il me resta des lames

de barbe et ce fût là

que je vis

dans le froid

la pluie de chaque jour résonner comme

nouvelle)

 

tu dis les saisons changent

que même le pôle magnétique de la terre

s'invertira

 

que le volcan tout les vingt ans

ponctuel il éructe

ou peut-être cinquante ou trois cens: il y a Piero qui en historien    ?

est sur le traces

des frontières des terres les paysans aux prises avec

la lave

la lave qui efface les murs d'enceinte et alors on se dispute

c'est à moi c'est à toi c'est a qui

cette terre qui auparavant

n'existait pas

 

(c'est à toi c'est à moi c'est à qui cette pensée

qui auparavant n'existait pas)

 

(les habits, les médicaments, la montre,

choses qui restent

inutiles

aux morts et aux vivants)

 

(si je devais terminer je serais au début aussi avec toi)

 

ça n'a pas d'importance si pour terminer

la poésie je n'ai que dix minutes

si seulement j'arrivais à la terminer comme si j'allais la commencer

 

par téléphone je te disais que moi aussi

je suis un objet étrange

maintenant

pour toi

que le sexe n'a plus de vue

que tout est odorat

et toucher

que tout est à  recommencer, justement

qu'à nouveau

maintenant

on ne sait pas vraiment

 

(il y a moins de mal).

 

 

 

traduzione di Francesco Forlani

 

 

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