La poesia di Biagio Cepollaro
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traduzioni in francese 1 Estratti da un'e-mail su 'Fabrica' Action Poètique, Nouveaux poètes italiens, n° 177, settembre 2004 (pdf) Da Fabrica, in Paso doble, n°2, Paris.
Ils y essaient et ils y arrivent d'abord, la lancent là, comme boutade, puis le disent carré, et ils augmentent la dose et ils y sont des choses, ils y sont des décrets aussi les pins jusqu'à ce que le magnis en général, se convertisse en loi forestière Autrefois on disait à droite est la vocation éternelle du capital. Aujourd'hui mutatis mutandis, tel quel.
Dans la troisième révolution industrielle se confondent pour la troisième fois les choses et les sous mouvements d'en dessous ne semblent plus feroces ni tels, en se met à raisonner sur les idées, sauf scriba, qui entrevoyant, voit d'énormes, de prodigieuses, masses d'eau des digues souterraines, des explosions des disparitions et la dérive de nouveaux tas de sable et de capitaux.
C'est que nous ne sommes pas nous non plus, et disperses de nous fût fait forêt et chacun avec le soi en plastique equipe la transition urbaine met à sa place ce qu'un autre de nouveau déplace et nous sommes au téléphone à l'écran nous sommes aux chiottes aussi mais sans un lien je ne dis pas de classe mais au moins de celui qui voit la différence entre la partie qui est la sienne et le reste
Par mondes en pourcentages où le cinquante pour cent du revenu national va aux familles qui ont plus de quatre millions de lire par mois en mangeant l'autre moitié du revenu les trois quarts restants de toute la population et cela quand seul le dix pour cent tout seul bouffe les trente cinq pour cent de tout le revenu national.
Da Versi Nuovi in Paso doble, n°7-8, Paris.
Enfin je peux commencer à parler au milieu de la fin de mots, com- mençons à faire des distinguo et alors du bout des pieds remonte l'énergie et de là aux jambes jusqu'à la taille
Ainsi parfois revient douce la salive
à la bouche
Et le soir calme dit: pluie! Et le calme monte du sol afin qu'elle soi nourrie l'intelligence
avec le calme alors la pluie tombe il y en avait tant quand je t'ai dit respire respire respire je voulais dire par là qu'à quarante ans
il ne peut pas passer inaperçu ce malaise de l'occident on ne peut pas non plus croire à un déluge universel ils se dévorent ils ne se dévorent pas
ils s'aiment aussi
Pas le temps de prendre son élan pour arracher les étoiles de l'espoir ce sont des choses qui doi- vent être à notre portée tu dois y aller doucement avec l'espoir ni la chapelle sixtine ni une voie dans la tourmente ne sont suffi- santes ni le courage de mettre en jeu un destin de peu
nous n'arriverons pas à faire comme les abeilles dont on dit qu'elles sont aptes à couvrir des distances en millions d'année contrairement à nous qui ne savons rien de la survie
jetés dans le temps
Il pleut il ne pleut pas un peu de sable sur les vitres di désert rest expirant du monde il pleut il ne pleut pas quelques nez écrasés
contre les fênetres
il doit y avoir une autre sorte de bien il doit y avoir une autre façon d'écouler toute cette eau il ya un commencement ° tout commence- ment
dans l'histoire le bien n'a pas trouvé son début le bien est ailleurs
Da Versi Nuovi in Paso doble, n°9-10, Paris
(exercices pasodoblistes)
Tout doit disparaître.
(C'est en train de disparaître alors que je m'arrête tout en marchant)
débutant parmi ceux qui ont débuté si cela devait se terminer je me retrouverais sculpté dans l'origine
de toute origine
mais il y a eu quelqu'un qui par soustraction fit de la vie une grande occasion qui ne sa détacha pas du début et il fit de sa maison et des amis un continu exercice de réalité
à un certain âge on fait le comptes avec le temps mais l'histoire non c'est une babel de contes intéressés à enchanter le foules à mourir
à la dame dans le tram je disais qu'il ne fait pas froid c'est une question de tête le froid comme presque tout le reste mais se plaìndre et dans chaque chose voir noir c'est plus fort
ensemble ils se tìennent en se donnant des buts et des moyens en se regardant en chiens de faïence ou simiesque en s'applaudissant en grand il arrive ce que sur le plateau on voit des jeux à prix l'autre face de la cocagne c'est une forêt de hargne
tu vois pour ça le monde est si sombre quand il n'est pas atroce
et tu te dis: il fait chaud et tu te dis: il fait froid
(du père de anna il me resta des lames de barbe et ce fût là que je vis dans le froid la pluie de chaque jour résonner comme nouvelle)
tu dis les saisons changent que même le pôle magnétique de la terre s'invertira
que le volcan tout les vingt ans ponctuel il éructe ou peut-être cinquante ou trois cens: il y a Piero qui en historien ? est sur le traces des frontières des terres les paysans aux prises avec la lave la lave qui efface les murs d'enceinte et alors on se dispute c'est à moi c'est à toi c'est a qui cette terre qui auparavant n'existait pas
(c'est à toi c'est à moi c'est à qui cette pensée qui auparavant n'existait pas)
(les habits, les médicaments, la montre, choses qui restent inutiles aux morts et aux vivants)
(si je devais terminer je serais au début aussi avec toi)
ça n'a pas d'importance si pour terminer la poésie je n'ai que dix minutes si seulement j'arrivais à la terminer comme si j'allais la commencer
par téléphone je te disais que moi aussi je suis un objet étrange maintenant pour toi que le sexe n'a plus de vue que tout est odorat et toucher que tout est à recommencer, justement qu'à nouveau maintenant on ne sait pas vraiment
(il y a moins de mal).
traduzione di Francesco Forlani
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